Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
livrotheque
9 août 2011

théologie

 

   Le salut gratuit

 

 

 

Chacun cherche des réponses à l’existence et voudrait lui donner un sens en dehors de toute transcendance.

 

Pour beaucoup cette quête éffreinée de vérité se perd dans les dédales de choix individuels qui ne garantissent rien. Pour certains, la certitude d’une Vérité semble acquise au pris de l’abolition de toute responsabilité et de toute réflexion (cf. : les sectes)

 

Mais au fond pour une majorité d’entre nous aucune assurance ne se dégage ; a cet égard ce choix peut satisfaisant est raisonnable : la réalité a perdu de sa prétention car aucune vision  collectivité ne se dégage ;l’identité s’effrite alors  .Et cherche dans l’oubli du divertissement une façon de ne pas désespérer .

 

La grâce est difficile à accepter parce que gratuite et il est concevable qu’elle ne soit pas comprise ni acceptée dans un univers où tout se vend, où la règle du jeu est de ne surtout  pas se déclasser en suivant des chemins qui s’ouvrent vers un autre absolu que l’argent et le profit ;lorsque que l’on énonce la  gratuité du salut, on se condamne à  porter une nouvelle différente de celle qu’offre le CAC 40 et les fortunes diverses du vice financier.

 

Les nouvelles tables de la loi sont gravées là et l’individualisme que sous-tend cette situation ne plaide pas en faveur d’une rénovation évangélique mettant en exergue un renouvellement de l’être.

 

A cet égard beaucoup d’hommes pour justifier leur vie s’achète une existence par commodité rejoignant en cela le peuple du Moyen-âge comme on se procurait des indulgences chères à Tetzel :se donner bonne conscience en s’achetant un chemin de vie  conforme à l’ère du temps, voilà le piège

 

Quelqu’un qui n’a pas de travail doit-il être considéré comme un être illégitime ?Quelqu’un qui ne fait rien perd-il vraiment de sa dignité et de sa valeur ?

 

 

 

La doctrine de la justification par la grâce seule est au centre de la théologie protestante :elle déclare le caractère essentiel, capital et décisif du salut gratuit ;

 

Au XVIeme siècle :l’homme n’a pas à agir pour l’obtention de son salut, les œuvres sont inutiles.

 

Cependant l’être humain ne peut-être passif.

 

(à suivre…)

 

Publicité
Publicité
Commentaires
livrotheque
Publicité
Publicité